Pour ceux qui ne connaissent pas, #RPGaDAY est un évènement dans la sphère rôliste. Chaque année, pendant un mois, ses membres s’attellent à répondre à une question concernant leur pratique du JdR* par jour. Ces questions sont réparties en catégories selon les semaines du défi et peuvent concerner toute une panoplie de sujets.
Étiquette : Jeu de rôle
Univers et réalités
J’ai souvent évoqué la notion d’ « Univers » dans de précédents articles, sans ne jamais précisément éclairer ce que j’entendais par là. Le moment est venu. Et ça va faire mal.
Orienter son système de jeu en JdR
Un des nombreux défis qu’impose l’écriture d’un JdR* est l’équilibrage du système de jeu*, des règles. Il doit être à la fois efficace et cohérent. Par cohérence j’entends que le système doit être adapté à l’univers du jeu et conçu pour lui. Ces deux caractéristiques sont les cibles de l’équilibrage : l’efficacité pour la facilité et la légèreté et la cohérence pour l’immersion.
Quel lieu pour une partie de Jeu de Rôle ?
On associe souvent une partie de JdR* à une cave remplie de nerds lançant 28 dés simultanément et hurlant des incantations. Tout est vrai. Sauf la cave.
Bien sûr, je me moque un petit peu mais le thème est là : où doit-on jouer ?
La popularisation du Mythe de Cthulhu
Visiblement, les cultistes ont gagné. Cthulhu est partout : dans les livres, à la télé, dans les jeux, à la radio… même en politique. Serait-ce l’avènement de son emprise sur notre monde ? Sombrerons nous bientôt dans la folie et la destruction ? Mais surtout, comment expliquer cette popularité toujours grandissante ?
Scénario – À la Dérive
À la Dérive
Un jeu conçu par Meseer
Meseer Verse Février 2018
Je vous présente un de mes premiers scénarios, que j’ai ensuite un poil adapté pour mon système « Chance ou mort » (qui est d’ailleurs toujours en test, soyez indulgents). Le scénario était à la base conçu pour 4 personnes (en comptant le MJ*), mais aisément jouable à 5. Il s’adresse autant à des joueurs expérimentés que novices, car le système est simple, ne demande aucune préparation et ne dure pas très longtemps (environ 2h30).
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Donner envie de faire du Jeu de rôle
Toute ma vie, j’ai instinctivement transmis mes passions. Qu’ils soient passagers ou bien ancrés, ces passe-temps ont toujours entraîné des personnes dans leur sillage. Bien sûr, ma pratique du jeu de rôle n’a pas dérogé à la règle.
D’abord, parce que c’est une activité fondamentalement sociale. On se regroupe autour d’une table, on a des interactions non-digitalisées (quelle innovation !) et on s’amuse, entre amis. Alors, obligatoirement, lorsque l’on se lance dans le JdR*, on emporte des gens au passage, ne serait-ce que pour une fois. Que ce soit par conviction ou par nécessité, on embarque des gens.
Culture et jeu de rôle – « La technique des dimensions »
Je m’attaque à un gros morceau. Dans cet article, j’aimerais montrer en quoi l’analyse interculturelle peut amener à mieux comprendre et à mieux simuler les interactions des personnages dans un Jeu de rôle*. Pas d’inquiétude, je vais essayer d’éclairer ma pensée en vous présentant ce que j’ai appelé « la technique des dimensions ».
Pourquoi avoir des règles en Jeu de rôle ?
Derrière ce titre un tant soit peu provocateur, une vraie question se soulève. En effet, si l’une des premières qualité d’un MJ* est son improvisation et que les joueurs doivent également en faire preuve pour prétendre à jouer à un Jeu de rôle, pourquoi ne pas effacer intégralement la présence de règles et atteindre ainsi littéralement et naturellement la définition d’un Jeu de rôle* ? Pourquoi avoir besoin d’un cadre aussi rigide que des règles (parfois complexes) ? Et en poussant encore plus loin, pourquoi avoir besoin de scénario ? Est-ce que le Jeu de rôle ne pourrait pas s’incarner en une improvisation pure et simple ?
Donner la mort…
Chez les concepteurs de jeux, la gestion de la mort des personnages est une problématique récurrente. Le fait de mourir a effectivement une haute valeur représentative et sentimentale. D’une part, on a le symbole de la mort, l’ultime inconnu, le danger majeur omniprésent. D’autre part, on a la mort et la destruction du lien affectif avec son personnage. C’est à dire, la perte pure et simple de l’entité dans laquelle on a fait tant d’effort pour se projeter, et donc pour s’y identifier. La valeur de la mort n’est donc pas à sous-estimer, on ne fait pas mourir un personnage sans raison, en claquant des doigts.